Les inconnus de Central Park - Laurence Burger

Publié le par Pascal K.

Les inconnus de Central Park
Laurence Burger 

Éditions Slatkine / 2023
307 pages

A mon grand regret, ce récit est le second tome d’une série mettant en scène des personnages récurrents. C’est très perso, mais je déteste découvrir des personnages en cours de route qui, de plus, sont ici pas mal confrontés à leur aventure précédente. J’attache une importance capitale aux personnages d’un bouquin et, du coup, ça passe difficilement. J’ignorais que c’était le cas ici.

Nous sommes à New-York, vers Central Park, un assassinat est perpétré durant la nuit. La victime s’avère être un chinois de confession musulmane.

Parallèlement, nous côtoyons des flics venus spécialement d’Angleterre et de Monaco pour y être entendus en qualité de témoins, dans le cadre d’un gros procès lié à des narco-trafiquants.

De toute évidence, les diverses cordes symbolisant les volets de cette intrigue vont se nouer, s’entremêler et se confondre pour ne former plus qu’une. Ou pas.

Pour une ou des raisons que j’ai du mal à identifier, j’ai vraiment eu du mal à m’enfouir dans ce récit. Est-ce dû au fait que je me suis senti frustré de ne pas commencer par le commencement ? J’ai du mal à le dire. Mais le résultat est bien là, j’ai vraiment dû me forcer à tourner les premières pages.

Mais cela en valait tout de même la peine. Une fois bien ancrés dans le récit, nous sommes confrontés à une situation très tendue qui s’étend au-delà des frontières américaines, impliquant évidemment la sphère politique.

L’auteure mêle ici une affaire criminelle à un contexte géopolitique plutôt crispé. Le traitement des minorités chinoises tels que les ouïgoures en sera l’origine, mais pas seulement. Je dois admettre que ce thème m’a captivé et l’angle utilisé par Laurence Burger pour traiter cette matière est plutôt pertinente.

Nous sommes dans un univers au sein duquel un peu près tout le monde se tient par les couilles, bref, nous sommes bien dans la réalité d’une politique en bonne et due forme. Eh oui, tous les coups sont permis lorsqu’une menace touche une nation, notamment les coups bas, pour ne pas dire les coups de pute (pardon …).

Au final, je dois admettre que je suis vite arrivé au bout. Malgré quelques clichés qui m’ont fait sourire, j’estime que ce récit mérite d’être lu, rien que pour son rythme qui m’a totalement convenu.

Bonne lecture. 

Publié dans Littérature suisse

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