Lux - Maxime Chattam

Lux
Maxime Chattam
Éditions Albin Michel / 2023
505 pages

Cela faisait longtemps que je n’avais plus ouvert un bouquin de cet auteur. Après « L’appel du néant », je n’étais plus vraiment en phase avec son style. Et cette fois-ci ? Et bien … Pas mieux. Ce n’est toujours pas mon genre de lecture. Je vais évidemment vous expliquer pourquoi.

Par contre, soyez prudents en ouvrant ce bouquin, car toutes les pages risquent de s’arracher d’elles-mêmes, les unes après les autres, et ainsi vous claquer au visage comme une multitude de baffes à répétition. Oui, on peut aisément dire ici que les éléments se déchaînent.

Est-ce que nous aurions un peu contrarié « dame Nature » ? Ce n’est pourtant pas le genre de l’être humain … Eh oui, Maxime Chattam nous dépose dans un futur proche, un avenir pas vraiment glorieux. A qui la faute … ? Cela sera justement une très bonne question.

Après une - trop ? - longue mise en place frôlant le genre post-apocalyptique, l’auteur plante un élément troublant, irrationnel et étourdissant dans son récit. A partir de là, le monde entier pourra commencer à cogiter ! L’être humain se retrouve peut-être face à son pire ennemi : lui-même.

Ce n’est pas fondamentalement ce qui se passe ici qui est le plus important, mais plutôt les conséquences, les réactions ou les interactions qui en découlent. C’est peut-être même le nerf du récit.

Intéressant, mais long, très long. J’irai même jusqu’à dire que je me suis pas mal ennuyé sur plusieurs centaines de pages, jusqu’à finalement m’en lasser. Au niveau du rythme et de l’avancée de l’intrigue, je me suis clairement retrouvé sur un escalator qui accélère, encore et encore, mais en sens inverse. De plus, et c’est clairement mon péché mignon dans un récit, je n’ai pas réussi à être en phase avec la psychologie des personnages.

Bref, on ne peut pas plaire à tout le monde … Malgré un dénouement qui, je le reconnais, interroge sur la nature humaine et le fonctionnement assez désastreux de l’humanité, malgré une écriture maîtrisée, je n’ai pas réussi à attraper au vol ce déclic qu’il m’aurait fallu pour adhérer à cette histoire tout de même un peu abracadabrante. C’est clairement la faute au thème, au style et au genre qui ne me correspondent pas.

Une histoire de goût !