Qu'est-ce que le Prix "Quai des Orfèvres"?

Publié le par Paco

36QuaiDesOrfevres.jpgQuai des Orfèvres, à Paris

Comme vous le savez tous, j'imagine, sur le Quai des Orfèvres, à Paris, se situe le bâtiment où se trouve le siège de la Direction régionale de la police judiciaire de la Préfecture de Paris (au 36). 

Pour la petite histoire, le Prix du Quai des Orfèvres a été fondé en 1946 par Jacques Catineau, personnalité du monde de la publicité et ami de la Police et de la Magistrature (merci Wikipédia!). Ce prix récompense, chaque année, un écrivain pour son roman policier. Sans trop m'attarder sur les détails, mais il est important de le préciser, le jury est composé d'une vingtaine de membres (policiers, magistrats, journalistes), et est présidé par le directeur de la Police Judiciaire. Chaque année, environ 80 manuscrits sont proposés et sont soumis à une double sélection. Les 6 manuscrits restants dans la sélection finale sont alors soumis anonymement aux jurés qui votent à bulletins secrets. D'après ce que j'ai pu comprendre, le jury se détermine sur la qualité littéraire, évidemment, mais aussi sur le réalisme de l'histoire au niveau purement police. 

Plus concrètement, j'ai eu l'occasion de lire les romans retenus en 2001 - 2002 - 2005 - 2007 et 2011. Ce sont effectivement des intrigues qui tiennent bien la route, avec un suspense bien présent et un final toujours bluffant (ce que j'apprécie!). L'intrigue du dernier en date, celui de 2011 (Du bois pour les cercueils), était remarquable et le suivi de l'enquête impeccable. Celle-ci est très réaliste (contrairement à certaines enquêtes de romans purement science-fiction!), et c'est franchement très appréciable. Les personnages principaux sont très bien décrits, très vivants et on s'y attache. L'auteur connaît bien son sujet, cela se remarque, et fait toute la différence! 

Bref, si vous voulez lire des enquêtes de police qui se tiennent, avec une panoplie de styles différents, n'hésitez pas à vous lancer dans ces romans "Quai des Orfèvres"! Pour ma part il m'en reste à lire.. euh... 61! Quand-même..

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