La trilogie "Les fourmis"
La trilogie des fourmis
Pourquoi vous parler de ces "vieux" romans de Bernard Werber? Assez simple comme explication. Je suis passé devant ma bibliothèque aujourd'hui et j'ai aperçu ces trois romans que j'avais dévorés il y a quelques années.
En général, après un certain temps, mon souvenir précis des ouvrages disparaît. Reste que le thème vague de l'histoire, de l'intrigue, ou quelques fois des personnages qui m'ont marqués. Il y a même des bouquins que j'ai lus et je n'en ai franchement plus aucun souvenir, à la limite de me demander si je les ai vraiment ouverts... Ces derniers sont en principe médiocres, évidemment.
Mais là... "Les fourmis", "Le jour des fourmis" et "La révolution des fourmis", je m'en souviens comme si c'était hier! Alors pourquoi ne pas vous en parler... Si vous ne savez plus quoi lire dans l'immédiat, procurez-vous cette trilogie. C'est le genre de romans que vous lirez d'une traite. Le rythme est soutenu, l'histoire plus que passionnante. Je me dois de vous le préciser car si vous êtes comme moi, vous vous demanderez pourquoi donc vous lanceriez-vous dans une histoire de fourmis. Alors oui, c'est une histoire de fourmis, mais pas comme vous l'imaginez.
Un mot tout de même sur l'auteur.
Bernard Werber est un écrivain français né en 1961 à Toulouse. Avant d'être romancier, il étudiait la criminologie à l'Institut de Criminologie de Toulouse et devient également journaliste dans le domaine scientifique.
Dans ses romans, l'aspect scientifique revient d'ailleurs assez régulièrement, notamment dans la trilogie des fourmis. Ses oeuvres ont été traduites en trente-cinq langues. Avec 15 millions d'exemplaires vendus dans le monde, il est, avec Marc Levy, l'un des auteurs français actuellement le plus lus au monde. Je vais à présent commenter d'une manière succincte ces trois romans.
Mon avis sur la trilogie:
Bernard Werber a réussi à faire une aventure énorme avec ... des fourmis. Quelle adresse, et surtout quelle imagination! Nous avons deux mondes distincts, celui des humains, celui des fourmis. On évolue dans le monde que l'on connaît bien, celui des hommes, et celui dont je ne prêtais jusqu'ici que très peu attention, des fourmis. Dans le premier monde, un homme, Jonathan Well, hérite de la maison de son oncle entomologiste, dans laquelle il s'installe avec sa famille. En s'aventurant dans la cave où sur la porte il est écrit: "n'entrez jamais!", il va mettre au jour les découvertes révolutionnaires de son oncle sur les fourmis.
Plus que surprenant. Parallèlement, dans le second monde, on évolue parmi une colonie de fourmis qui vit son quotidien dans une "ville-fourmilière" appelée Bel-O-Kan. Un univers fabuleusement riche, monstrueux et fascinant! Les deux histoires sont bien distinctes, indépendantes, jusqu'au jour où les deux mondes vont se rencontrer. Soit le contact et surtout la communication entre les deux espèces "intelligentes".
Dans le second roman, "Le jour des fourmis", c'est la confrontation. Une croisade est entreprise par les fourmis, dirigées par leur reine Chli-pou-ni (et oui, elles ont des noms!), pour tenter de combattre et de comprendre qui sont les "Doigts" (les hommes à leur niveau). Là je dois dire que Bernard Werber a fait preuve d'une imagination hors du commun! Captivant. Scientifiquement rigoureux et parfait. Le roman amène à nous poser la question de la place de l'homme sur cette terre.
Dans le troisième épisode de cette trilogie, "La Révolution des fourmis", débute la coopération entre le monde des fourmis et le monde des humains. Nous suivons l'histoire de la "fourmi 103e" et d'une étudiante un peu paumée, Julie Pinson. Elles vont tenter chacune à leurs niveaux de révolutionner leur monde respectif. Elles vont se rencontrer, se comprendre.
C'est grand, surprenant, et ça fait assez réfléchir! C'est un mélange de science-fiction, d'humanité, peut-être même de réalité? L'aspect scientifique est très captivant, au niveau du suspense on en prend plein la gueule... Pourquoi aussi surprenant? Franchement, pour le savoir, il faut absolument parcourir ces romans.