Dors ma jolie - Mary Higgins Clark

Dors ma jolie 
Mary Higgins Clark
Le Livre de Poche / 2024 (1989)
375 pages

Bon, allez, je continue sur ma lancée avec cette auteure. Lorsque j’en aurai raz-le-cul, je vous ferai signe, ne vous inquiétez pas. Pour le moment, je trouve assez divertissant, sans prise de tête, et c’est parfois ce que je recherche.

Après, le fait d’enchaîner, c’est un peu un piège à con, car la structure de base reste assez souvent la même. Je pense que cette problématique se ressentirait avec quasiment chaque auteur si l’on enchaînait leurs ouvrages. Je ferai sans doute une pause MHC, mais je poursuivrai ensuite car ce sont des lectures tout de même agréables, dotées d’une intrigue toujours bien ficelée. Cette simplicité, si j’ose dire, est ici une preuve assez significative permettant d’affirmer - moi je l’affirme - qu’une intrigue n’a pas besoin de passer dans mille alambiques pour être efficace.

Ici, une journaliste d’investigation, âgée d’une soixantaine d’années, est assassinée dans son appart. Son corps finira par être caché dans Central Park. Cette brillante journaliste, emmerdeuse à souhait de son vivant – même morte, finalement -, était une bonne cliente d’une boutique de vêtements de luxe. La responsable de ce magasin, notre personnage principal, sera la première à s’inquiéter de sa disparition. 

Tout le récit tourne autour de la disparition de cette femme. Mary Higgins Clark joue avec les faux-semblants, les apparences trompeuses, des situations ambiguës, des malentendus ou encore sur le fait que maintes personnes présentent des mobiles assez sérieux pour nous faire douter.

Malgré quelques longueurs, malgré le fait que cette intrigue tourne autour de la mode et que ce n’est pas forcément mon kif, j’ai trouvé que l’auteure s’en sortait plutôt bien pour nous amener plus ou moins où elle le voulait. 

Je dois admettre que je n’ai pas vu venir la dernière salve. Bonne intrigue, simple, mais efficace.