Disparue - Darcey Bell
Disparue
Darcey Bell
Éditions Hugo Thriller / 2017
351 pages
Il faudra attendre ou atteindre un peu plus d’une centaine de pages pour y trouver un certain intérêt. L’intrigue se met en place, c’est sûr, mais il ne faut surtout pas être pressé. Les pages s’apparentent à un chewing-gum bien mâché tellement elles collent et peuvent atrocement s’allonger.
Deux mères de familles, que presque tout oppose et qui ont leur fils respectif, âgés de 5 ans, qui vont dans la même école, sont très liées au niveau de l’amitié et sur un plan familial. Un jour, l’une d’elle, Emily, demande à l’autre, Stéphanie, d’aller récupérer son fils à l’école, puis disparaît complètement des écrans radar.
Les secrets que nous gardons en nous, certains inavouables, ou notre propre personnalité - du coup celle que les proches ne connaissent pas forcément - seront les enjeux liés à cette intrigue. J’en attendais plus à ce niveau-là.
Ça démarre donc assez lentement. La femme qui nous parle, pas très fute-fute, est assez casse-couilles, mais j’ose imaginer que cela est fait exprès. Elle, c’est Stéphanie. Et c’est effectivement voulu. Plus nunuche, c’est difficile de l’être.
En deuxième partie, c’est Emily qui nous parle et là, il y a un peu plus de level. Mais pas encore assez. Je n’ai pas réussi à y déceler de l’originalité, les codes du thriller étant pourtant bien présents. En fait, presque tout m’a semblé assez prévisible et c’est absolument chiant.
L’auteure traite ici de manipulations mélangées à de la psychose. Ça aurait pu le faire, ça aurait pu … Mais, au final, malgré des personnages tout de même bien réalisés - même la nunuche -, la mayo n’a malheureusement pas pris.
Je pense que ce thriller peut plaire, donc n’hésitez pas si vous en entendez du bien autour de vous.